samedi 30 mars 2013

Graine d'ortie (1973)


Graine d'ortie
Yves Allégret - 1973



Graine d'ortie Graine d'ortie Graine d'ortie Graine d'ortie Graine d'ortie

Yves Coudray Paul Georges Chamarat Père Florentin Jacques Zanetti Bruno Pierre Maguelon Bournelle Fred Personne Robin Douchka Mme Bainot Frédéric Simon Guy Françoise Lebail Mme Robin Jean Carmet Le collègue Ida Montagne La surveillante chef Francis Spiesser Petit Garcon Fabrice Carazo Jean Jean-Pierre Castaldi Le boucher Pierre Decazes L'hôtelier François Landolf L'abbé Laurence Mercier Une surveillante Alain Attar Un enfant François Viaur M. Maillard Mademoiselle Landreau La commère Michèle Cordoue Mme Maillard Jean Curtelin Le médecin Pippo Merisi Dino Jo Charrier Le garde-champêtre Guy Grosso Le curé Yves Gerbolet Le jeune prêtre Claude Dejoux Le villageois Michel Drouillard Le boucher Oskar Freitag Un officier de la Kommandantur Franz Sauer Un soldat allemand Denise Benoît Mme Chanule Mémé Drouillard L'institutrice Jean-Charles Maratier Le passeur Francis Lemonnier Le frère Serge Marquand Le capitaine Ouyed Le sergent Nadra Slimani Carina Thameur Nojari Le garçon Mohamed Brahimi Le cousin Claude Brosset Yvonne Landreau Jacqueline Laurent Valérie Lemoine Charles Millot Roger Rudel Tony Rödel Janine Souchon

Feuilleton en 26 épisodes qui raconte les tribulations d'un enfant de l'Assistance Publique entre 1939 et 1945. Cette histoire a pour cadre le marais poitevin et suit fidèlement le livre de Paul Wagner dont elle est tirée, sauf pour les 6 derniers épisodes qui se déroulent en Algérie et au désert. Dans le premier épisode, le petit Paul Guillet, sept ans, abandonné très tôt par sa mère, a été recueilli par une brave femme, lavandière de son état, dans le marais poitevin. Malheureusement, elle a déjà beaucoup de mal à élever son propre fils, Jean. A bout de ressources, endettée chez les commerçants, elle doit prendre la décision de ramener le petit Paul à l'Assistance Publique, au grand désespoir de Jean...
A noter que la chanson du générique est interprétée par Sylvie Vartan. 

Les charmes de l'été (1975)

Feuilleton de 1975 en 5 épisodes avec Catherine Frot en adolescente troublante....


vendredi 15 mars 2013

L'invité du dimanche : Michel Audiard 15/02/1970




 Interview de Michel AUDIARD par Max FAVALELLI


 à propos de sa façon d'écrire des dialogues de films. Il explique qu'il puise son inspiration dans la rue, à travers les discussions avec ses amis... Il qualifie le métier de dialoguiste de "voleur" et précise qu'il n'écrit pas en argot. Michel AUDIARD évoque également ses débuts de journaliste et raconte une anecdote concernant une fausse interview de TCHANG KEI CHEK.






Michel AUDIARD se promène à travers le XIVème arrondissement de Paris, quartier dans lequel il a toujours vécu et il évoque ses souvenirs d'enfance à travers de nombreuses anecdotes. AUDIARD débute son récit à bord d'une voiture où il explique qu'il a mis plus de 25 ans à aller dans le 5ème arrondissement de Paris avouant, non sans humour, que les habitants du 14ème sont méfiants. Arrivé devant

le Lion de Belfort,
 il qualifie ce monument comme le chef d'oeuvre du quartier expliquant qu'il est très laid afin d'éloigner le touriste "Maintenant on l'a peint en marron, c'est encore plus à chier qu'avant". "On dit toujours que les vénitiens sont malins par exemple, c'est pas vrai, c'est des cons parce qu' il ont fait la plus belle ville du monde, ils ont un million et demi de touristes par an, ils sont plus chez eux, ils ne peuvent pas vivre ces gens là, c'est pareil à Rome, c'est pareil à Tolede, c'est pareil partout. Dans le 14ème ont est chez nous, personne nous emmerde". AUDIARD se promène ensuite à pied dans les rues du 14ème. Il s'arrête devant

l'église Saint-Pierre de Montrouge
 "Les touristes se sont rués sur le Sacré Coeur, et là encore on a un coup de pot inimaginable car personne ne vient visiter notre église...et puis pour moi elle est liée à pas mal de souvenirs d'enfance parce qu'elle est voisine de l'école de la rue du Moulin Vert où j'ai passé le certificat d'études avec la mention bien et ça j'y tiens parce que dans mes relations je ne connais que deux gars qui ont eu la mention bien au certif' c'est Maurice BIRAUD et Francis BLANCHE. AUDIARD reprend sont parcours à bord de la voiture et passe devant le Boulevard Edgar QUINET "où il y'a l'un des plus beau marché du monde" puis devant

le bar le "Raspail Vert".
Il confie ensuite que la rue du cimetière permettait de faire des promenades sentimentales et qu'adolescent, il trainait rue de la Gaîté. Il poursuit sa promenade dans le parc Montsouris où il évoque quelques anecdotes. Finalement, il arrive à

 l'observatoire du Parc Montsouris "
c'est à la fois notre place Saint-Marc, notre chute du Niagara, nos pyramides, c'est la pièce artistique majeure du 14ème arrondissement. Ca été le fruit des amours du Bey de Tunis avec une shampouineuse de l'époque...je crois que maintenant ça sert à mesurer la vitesse du vent, ça ne sert pas à mesurer la connerie c'est surprenant !"


Michel AUDIARD explique que

René FALLET
 à un chagrin d'amour par an afin de conserver son âme de poète et afin de ne pas perdre son éditeur. Michel AUDIARD évoque également une anecdote concernant René FALLET après un soir de beuverie. Finalement, René FALLET lit un poème à la plus grande joie de son ami Michel AUDIARD.

Interview de Michel AUDIARD à propos de sa passion pour le cyclisme. Il explique qu'il va profiter de son passage à la télévision afin de faire taire une rumeur, entretenue par René FALLET, laissant entendre qu'il ne serait pas capable de monter sur un vélo. Il raconte qu'il a livré des journaux à vélo uniquement dans le but de s'entraîner. Diffusion d'un reportage, à la plus grande joie de Michel AUDIARD, le montrant en compagnie de


Jacques Anquetil

Michel AUDIARD évoque son goût pour CELINE et il raconte comment il a fait sa connaissance grâce à Marcel AYME. Présent sur le plateau,

Marcel JULLIAN
 explique ce que représente CELINE pour lui. Images de la maison de CELINE, détruite dans un incendie.


 Sur le plateau de l'émission, Michel AUDIARD explique qu'il a du changer le titre de son film à cause de l'affichage dans le métro. Puis diffusion d'un reportage sur le tournage du film ""Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas mais elle cause". -Sur le plateau du film Michel AUDIARD donne des indications à Mireille DARC. -Tournage d'une scène avec Mireille DARC et Bernard BLIER(en voix off) - DP Michel AUDIARD derrière la caméra. -Interview de Michel AUDIARD par Jacques CHANCEL à propos de sa façon de travailler. Il explique que lorsqu'il fait un film ses seules pensées vont vers le spectateur. Il explique pourquoi il porte une casquette sur le plateau : "je m'enrhume sans casquette; avec un chapeau je fais un peu macro et avec le béret basque j'ai l'air d'un con". -Interview de

Mireille DARC,
 avec un petit chien dans ses bras, expliquant que Michel AUDIARD est un obsédé. Elle raconte qu'il est exigeant et qu'il ne faut pas se tromper dans son texte. Elle explique qu'elle n'a pas envie de choisir entre Jean-Luc GODARD et Michel AUDIARD. Elle explique que Michel AUDIARD l'a imposé dans le métier et qu'elle lui doit beaucoup. -Michel AUDIARD fait mine de donner des indications à Mireille DARC.


Bernard BLIER,

Annie GIRARDOT,
Michel AUDIARD et Max FAVALELLI sont rassemblés autour du piano de Georges VAN PARYS. Annie GIRARDOT propose à Michel AUDIARD de chanter un extrait de l'opéra bouffe "La reine mère", intitulé "La valse des mignonnes et des mignons" (texte en argot), en duo avec Georges VAN PARYS qui l'accompagne aussi au piano. Ensuite elle propose un extrait de "Roses de Chenonceau", toujours avec le même accompagnement musical.

Bernard BLIER, Annie GIRARDOT, Michel AUDIARD et Max FAVALELLI sont rassemblés autour du piano de Georges VAN PARYS. Bernard BLIER parle des occasions où il aime chanter. Il chante "Où est-il donc ?", une chanson créée par FREHEL. Il est accompagné au piano par Georges VAN PARYS et par Annie GIRARDOT sur le refrain de la fin. Michel AUDIARD et Max FAVALELLI sifflent le refrain.

En plateau autour de Max FAVELLI : Michel AUDIARD, Annie GIRARDOT, Lino VENTURA et Bernard BLIER font tour à tour des éloges de Jean GABIN en se souvenant de leur première rencontre avec "le vieux". Lino VENTURA raconte sa rencontre dans la loge de Jean GABIN.

Max FAVALELLI interviewe Jean GABIN et Michel AUDIARD sur leur première rencontre lors du film "Gas-oil"; ils évoquent les collaborations suivantes.

La psychologie de GABIN (son mauvais caractère), il dit être "un révolté naturel..., je ne vote pas je subis". Michel AUDIARD et Jean GABIN parlent de lecture, de la passion de GABIN pour les chevaux de course; il parle de son métier de "saltimbanque". Max FAVELLI questionne Jean GABIN sur ses défauts. Jean GABIN parle des bonnes bouffes entre amis grands mangeurs, surtout Lino VENTURA et Bernard BLIER .